The Continental Marines

THE CONTINENTAL MARINES (SEMPER FIDELIS)

C’est en s’inspirant des Royal Marines anglais que les États-Unis naissants créèrent leurs US marines.

Avec la guerre d’indépendance, les États-Unis se dotèrent d’unités dont la mission était de défendre leur flotte contre les abordages anglais et aborder les bâtiments ennemis. Ainsi, des unités furent créées de manière désordonnée, souvent à l’initiative d’officiers de la Navy.

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Le 10 novembre 1775, est la date d’anniversaire du corps des marines.

C’est à cette date que le Congrès constituera deux bataillons de « Continental » Marines pour servir comme infanterie embarquée à bord des bâtiments de la flotte. Un homme, Samuel Nicholas fut promu au rang de major, et commença à recruter des marines dans une taverne de Philadelphie, alors capitale des séparatistes.

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Le propriétaire de la taverne, Robert Mullan deviendra capitaine.

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La plupart des Marines d’alors devaient être des marins afin de pouvoir servir en tant que tels sur les navires sur lesquels ils étaient placés en plus de leur mission de combat.

La première véritable mission d’envergure impliquant des marines eut lieu le 1er mars 1776 sous les ordres de Nicholas. 230 marines et 50 matelots débarquèrent sur l’île de New Providence avec pour mission de capturer un important dépôt de munitions.

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Une grande partie de la poudre fut évacuée par les Anglais, mais les marines capturèrent 103 pièces d’artillerie et suffisamment de poudre pour les utiliser. C’est le premier fait d’armes des marines lors de la guerre d’indépendance.

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Il y en eut bien d’autres dont voici quelques-uns des principaux. En 1776, quatre nouvelles compagnies furent créées en plus des cinq déjà existantes afin de pourvoir en effectif à quatre nouvelles frégates en construction.

L’ordre parvint aux marines de se mettre sous les ordres de Washington afin de le renforcer pour lutter contre les Anglais qui remontaient à travers le New-Jersey.

Ils arrivèrent trop tard pour se joindre à la bataille de Trenton mais participèrent à la bataille et à la libération de Princetown.

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Après cette bataille les marines furent replacés à bord de différents navires. Pendant longtemps, on pensa que leur commandant, Nicholas, fut astreint aux nombreuses tâches administratives qui surviennent lorsqu’une unité est dispersée de la sorte.

On le crut pendant 175 ans, mais il n’en est rien. En fait, on lui confia une mission de la plus haute importance, faire transiter depuis Boston jusque Philadelphie une somme d'argent importante. Argent avancé par les Français pour créer la North America Bank, équivalent de la 1re banque nationale américaine, ce qui permit de continuer à financer la guerre.

Un contingent de 300 Marines, provenant de 4 navires fédéraux, renforça 900 miliciens du Massachusetts lors d’une expédition contre une base navale fortifiée, mais même si les marines se comportèrent admirablement sous le feu, emmenant les miliciens à leur suite, ce fut un échec cuisant, entre autres à cause de querelles entre les officiers de la flotte et ceux de la Milice.

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La dernière opération en tant qu’unité fut le débarquement et la défense de Charlestown, sous les ordres du général Benjamin Lincoln.

La ville résista trois mois et tomba le 11 mai 1780. Les marines furent ensuite réembarqués en plus petites unités sur des navires.

Le principal de leur engagement fut en mer, contre les équipages de corsaires anglais et de Royal Marines. Dans le cadre de ces engagements, citons les hommes qui servirent sous le commandement de John Paul Jones, un officier de la Continental Navy qui partit pour la France avant même le traité d’alliance franco-américain.

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Il agit, entre autres, au départ de Brest dans la Manche, la mer du Nord, la mer d'Irlande et conduisit même 2 raids avec ses marines sur le sol anglais.

Les marines de Jones n’étaient pas tous Américains, Certains avaient été recrutés dans les ports français.

Le conflit prit fin en 1783.

Les États-Unis nouvellement formés, ayant besoin de fonds pour reconstruire les dommages subis durant la guerre, vendirent leur flotte.

La garde des côtes fut le plus souvent assurée par les « Navy » d’état, équivalent maritime des milices que chaque État avait formées, et qui avait à leur bord leur propres unités d’infanterie embarquée.

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